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Fourfouras

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De toutes les luttes…

Au cours du temps, les habitants ont été acteurs de nombreux combats en y jouant parfois un rôle de premier plan.

Durant l'occupation ottomane, les conquérants n'étaient pas très présents, le sol étant peu cultivable et la zone réputée inexpugnable.

Lors de la Révolution de 1821, les habitants participèrent à de nombreuses batailles. Le 9 février 1822, une bataille menée par Tsilivotampasi et 50 Crétois eut lieu à Fourfouras, entraînant la mort de quelques 300 Turcs .

Plus tard, dans une nouvelle bataille à Aspes, les Turcs laissèrent beaucoup de morts pour seulement 9 du côté chrétien. Chef de Fourfouras, George Simantiras et d’autres habitants (Manolis Kostakis, Pantelis Diamantidis, Manolis Sarris, Manos, etc) prirent part aux combats.

En 1834, le village est habité par 40 familles chrétiennes et 6 familles turques. 

En 1881, Fourfouras est rattaché à la commune de Monastiraki avec 420 chrétiens, tandis que les Turcs quittèrent Fourfouras en 1897,. Ils revinrent un peu plus tard pour vendre les terres qu'ils possédaient.

En 1920, la commune rurale compte 597 âmes. De 1928 à 1998, Fourfouras redevient une commune en elle-même et comptera jusqu’à 718 habitants en 1940.

 

Un lourd tribu aux conflits du XXème siècle.

Durant les guerres des Balkans et de la catastrophe d'Asie Mineure, 14 habitants trouvèrent la mort  et 14 autres pendant la Seconde Guerre mondiale et la guerre civile.

Plusieurs habitants combattirent aux côtés des Anglais, contre les Allemands, comme George M. Tyrakis qui participa à l’enlèvement du général Kraipe.

Durant l'occupation, un avant-poste allemand était installé dans le village, des soldats allemands et italiens dirigé par le commandant Zimblix, qui s’est signalé comme bon chrétien puisqu'il allait régulièrement prier la Vierge Marie.

Il a même participé aux festivités du village et a créé l’actuelle place centrale. Peut-être faut-il y voir la raison pour laquelle le village n'a pas subi de représailles pour l'enlèvement de Kraipe, comme d'autres villages.


Combattants célèbres

Giorgis Andredakis (1859-1933)

Médecin émérite des pauvres et précurseur de la pénicilline, selon Fleming. Premier préfet d'Amari, membre et vice-président du Parlement crétois en 1896, et représentant du Comité post-gouvernemental.

Il a participé au siège de Vamos et à la bataille de Genna où il força les Turcs en échange à libérer les prisonniers de Rethymnon.

Pantelis G. Diamantidis (1838-1929)

Il a participé aux manifestations contre Otto en 1862 à Athènes et s'est réfugié plus tard en Asie centrale.

En 1866, en tant que chef, il combattit à l'extérieur d'Arkadi, tout en participant également aux batailles de Vrysina, Maroula, Margarites, Kallikrati, etc. En 1879, il fut élu premier maire de Panakraion, basé à Monastiraki. 

Manolis Kostakis

En arrêtant un messager turc armé près de M. Asomaton, ce chef réussit à connaître les plans des Turcs pour l'occupation d'Amari.

Le lendemain, alors que les attaques turques commencent, pillant les premiers villages, Kostakis et un jeune homme prirent une position élevé pour harceler sans cesse l'avant-garde, tuant plusieurs Turcs. Le reste de l'armée, craignant une forte résistance, abandonna son plan.

Manolis Sarris

Maire en 1866, il passa le commandement à Diamantidis.

George Simantiras

Maire en 1821, il prit part à plusieurs batailles et fut tué à Monofatsi.

Costas N. Psimikos

En 1866, en compagnie d'autres Crétois à Syros, il se lance sur un voilier pour soutenir la Révolution. À Souda, ils sont capturés par les Turcs et emmenés dans les prisons d'Istanbul. Après deux ans d’intercession du consul russe à Réthymnon, il fut libéré et renvoyé en Crète, lui permettant de prendre part aux batailles après 1869.

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Και ολίγη ιστορία ..
Ο ΜΑΘΙΟΥΣ ΚΑΙ ΟΙ ΨΕΙΡΕΣ! Είχε αφηγηθεί ο Μιχάλης Μ. Μαθιουδάκης: «Στο Λενάκι τη Σιγανού, απάντρευτη τότε, θα ‘τανε 25 χρονώ’ , τρέχανε οι Εγγλέζοι και ο Τομ Νταμπάμπιν περισσότερο. Μπαίνανε εύκολα στο σπίτι, ευτυχώς δε το προδώκανε.
Ήτανε έξω στα χωράφια οι Εγγλέζοι, στο-γ-«Κούμο» και τρέχανε οι γυναίκες ότι ‘θελα ‘χει η καθεμιά, ψωμί, και τσι βρίσκανε.
Στ’ αόρι είναι μια-ν-τρύπα στο «Γέρο Πεύκο» μέσα-μέσα, κι ήτονε και ‘κεια πέρα οι Εγγλέζοι. Επήγα με το Βασίλη το Μουρτζανό κι ήτονε οι Εγγλέζοι και τρέχανε οι ψείρες απάνω-ν-τωνε. Ήτανε τρείς κι είχανε το-ν-ασύρματο ‘κει κι έπαιρνε ένας το σταμνί κι έτρεχε απ’ τη-ν «Όχρα» και το γέμιζενε.
Ούλοι οι χωριανοί τσ’ αγαπούσανε τσ’ Εγγλέζους! Εμπαίνανε οι Εγγλέζοι χωστά στο χωριό και τρέχανε στση Σιγανού το σπίτι!»

Ο Γιώργης Τυράκης στη δική του εξιστόρηση αναφέρεται σε περιστατικό με τον ασυρματιστή Μάθιους: «Είχαμενε στου «Μαθιού το Χάρακα» στον Ψηλορείτη, ασυρματιστής τότεδά ήταν ο Μάθιους.
Αυτός τότε του άρεσε ν’ αναθρέφει τσι ψείρες. Ήταν κι αυτός ένας τρόπος να περνά την ώρα του. Καθόταν, λοιπόν, στον ήλιο πολλές φορές, ψειριζότανε, έβανε το χέρι-ν-του κάτω στη μασχάλην του να τραβά τις ψείρες, τώρα έξω, ε;  Άμα ‘ταν καμιά μεγάλη τη σκότωνε. Άμα ‘ταν καμιά μικρή λέει: «Όχι, αυτή  ν’ ακόμα μικρή! Τοο little! Τη γύριζε πίσω, να μεγαλώσει κι αυτή και να τη σκοτώσει όντε θα ‘ναι καιρός τσης…».